L’appel du 22 mai 1794 de la Convention en faveur d’une pension de retraite universelle

« Là où le cœur des citoyens palpite pour une patrie, les vagissements de l’enfant abandonné appellent cette même patrie à son secours ; homme, il sollicite du travail ; infirme, il implore la bienfaisance nationale ; vieux, il a droit au repos, aux égards et aux secours publics ; ils doivent embrasser les générations qui commencent et celles qui finissent. […] Eh bien ! Que la République française donne la première le grand exemple de cette justice. […] Dans une démocratie qui s’organise, tout doit tendre à élever chaque citoyen au-dessus du premier besoin, par le travail, s’il est valide ; par l’éducation, s’il est enfant ; et par le secours s’il est invalide ou dans la vieillesse . »