Cuba : toujours dans la ligne de mire

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Embargo de Cuba

 

 

Toutes les bonnes fausses raisons sont dégainées depuis des décennies par les États-Unis et ses soutiens (Union européenne par exemple) pour sanctionner l’existence même de Cuba, soumis à un blocus permanent.
Qu’il s’agisse du pilonnage médiatique pour dénoncer le manque de démocratie à Cuba, pour relayer les et soutenir les manifestations de « cubains en colère », bien souvent orchestrées par les États-Unis rompus à ces ingérences dans toute l’Amérique du Sud, et désormais pour interdire le tourisme en invoquant le Covid-19, tout est bon pour stigmatiser le peuple cubain et lui faire payer cher et depuis longtemps son refus de ralliement à l’idéologie néolibérale libre-échangiste..

Le 23 juin dernier, l'Assemblée générale de l’ONU a voté pour la 29e fois, une résolution demandant la levée du blocus à l’unanimité moins 2 voix (États-Unis et Israël). Ces deux pays sont les seuls à refuser systématiquement d’appliquer les résolutions de l’ONU et montrent, une nouvelle fois, leur mépris des peuples.

Depuis des années, le gouvernement et le peuple cubain se battent contre le blocus illégitime et criminel imposé par les États-Unis depuis le 3 février 1962 à la suite de nationalisations expropriant des compagnies américaines. Ce blocus a pour seul but d’asphyxier l’économie cubaine, d’attaquer sa souveraineté et de provoquer un “changement de régime” en faveur des USA et du néolibéralisme.
Pour les USA et ses affidés, l’objectif du blocus est clair. Après la chute de l’URSS, en finir avec l’idéal révolutionnaire et la résistance du peuple cubain à l’impérialisme signerait la domination de l’idéologique néolibérale en l’Amérique latine et dans le monde.

Mais, depuis des mois, le gouvernement cubain se bat seul pour surmonter le blocus, renforcé par Trump et Biden, et les difficultés supplémentaires qu’il crée en lien avec le covid-19.