CP - Carton rouge à la présidentielle !

Le candidat du Parti de la démondialisation à l’élection présidentielle, Jacques Nikonoff, n’a malheureusement pas obtenu les 500 parrainages requis. Censuré dans les grands médias, comme d’autres candidats, il n’a pas pu faire connaître son programme et ses idées aux Français.


Le Pardem doit-il appeler à voter pour un autre candidat au premier tour de la présidentielle, le 23 avril ? Oui, si ce vote faisait avancer la cause de la démondialisation, c’est-à-dire un affaiblissement de l’ordre néolibéral mondial pour résoudre les problèmes des Français, et d’abord celui du chômage. Non dans le cas inverse.



Parmi les 11 candidats, Messieurs Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan ou Mélenchon manifestent, chacun à leur manière, des intentions de reconquête de notre souveraineté, certains affirmant vouloir sortir de l’euro et/ou de l’Union européenne, ou de l’OTAN. Nous avons donc analysé en profondeur la démarche et les programmes de ces quatre candidats pour vérifier qu’ils ont pris la dimension des problèmes à résoudre et de ce qu’il faut faire, qu’ils ciblent bien le principal pour gagner, que voter pour eux serait faire un pas vers la démondialisation et la sortie de la crise pour les Français. Nous avons rédigé une analyse complète du programme de chacun d’eux que nous vous invitons à lire :

 

Le résultat est négatif. Aucun d'entre eux ne veut démondialiser. Quel que soit le vainqueur, il entraînerait la France dans une nouvelle impasse. Et ceci quelles que soient les émotions fugaces de la campagne, qui très vite deviendront grimaces.

C’est pourquoi nous choisissons le carton rouge, comme en sport quand l’arbitre sort du terrain le joueur qui a fait une faute grave.


 

  • Voter carton rouge c’est voter pour la démondialisation !
  • Voter carton rouge c’est voter pour le peuple !
  • Voter carton rouge c’est voter pour la France !


Les objectifs du vote carton rouge
 
Les objectifs sont de provoquer et de rendre visibles trois phénomènes porteurs d’avenir : 

 

1.- Délégitimer le futur vainqueur de l’élection présidentielle

Un président mal élu (avec moins de 50% des inscrits) verra ses possibilités de nuisances réduites. Le pouvoir, quel qu’il soit, ne pourra pas appliquer entièrement, sereinement et rapidement son programme. Ensuite, la décomposition politique nécessaire s’accélèrera, obligeant les partis et les hommes "providentiels" du moment à réviser leurs conceptions ou à faire autre chose. Enfin, le vote carton rouge sera un acte majeur de rejet de tout le système politique actuel et d’exigence d’un renouvellement profond. Un nouveau rapport de force sera créé sur une exigence antisystème. En délégitimant le résultat de cette élection, des conditions nouvelles et plus favorables auront été créées pour les mobilisations populaires.

 


2.- Transférer la légitimité au peuple

Avec un vote carton rouge massif, la légitimité changera de camp. Ce sont les citoyens, comme en 1936, grâce au front populaire qu’ils sauront bâtir, qui auront la clé de la libération de la France. Le message sera clair : c’est dans la démocratie de base, directe, dans les mobilisations populaires que les solutions seront trouvées aux difficultés de la France. La démocratie, en effet, ne se réduit pas aux élections. La majorité électorale ne représente pas tout le peuple. A fortiori quand le taux d’abstentions, de blancs et de nuls devient majoritaire, car la démocratie n’est pas de l’arithmétique. Dans le cas de la mise en minorité du vainqueur (par rapport aux inscrits), la légitimité électorale s’effacera. Une autre légitimité apparaîtra, celle du peuple mobilisé pacifiquement.

 

3.- Voter pour la démondialisation

Comme aucun des candidats présents au premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril, n’a un programme et une stratégie à la hauteur, voter carton rouge reviendra à voter Nikonoff, le seul à porter les ruptures nécessaires avec l’ordre néolibéral mondial :

  • Reconquérir la souveraineté de la France en sortant à la fois, unilatéralement et immédiatement, de l’OTAN, de l’euro, de l’Union européenne, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale du commerce.
  • Mettre un terme au libre-échange en prenant des mesures protectionnistes.
  • Asphyxier la globalisation financière en commençant à démanteler, en France, les marchés financiers.
  • Éliminer le chômage et la précarité.

    Le Pardem a donc lancé un appel à voter carton rouge sur son site internet :
    http://www.pardem.org/presidentielle-2017/657-signez-l-appel-a-voter-ca…

 

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