Le 23 avril votons carton rouge !

Par le Parti de la démondialisation.

Le 13 avril 2017.

Le candidat du Parti de la démondialisation à l’élection présidentielle, Jacques Nikonoff, n’a malheureusement pas obtenu les 500 parrainages requis. Censuré dans les grands médias, comme d’autres candidats, il n’a pas pu faire connaître son programme et ses idées aux Français. Il n’y a donc aucune raison pour que le Pardem appelle à voter pour un autre candidat au premier tour le 23 avril. En effet, si le Pardem a tenté d’obtenir les parrainages pour son candidat, c’est bien parce qu’il estime que l’offre politique n’est pas à la hauteur, et que son projet de démondialisation est un apport absolument décisif. Le Pardem doit-il appeler à voter pour un autre candidat au premier tour de la présidentielle, le 23 avril ? Oui, si ce vote fait avancer la cause de la démondialisation, c’est-à-dire un affaiblissement de l’ordre néolibéral mondial pour résoudre les problèmes des Français, et d’abord celui du chômage. Non dans le cas inverse.



Le Pardem s’est expliqué en détail sur ce sujet dans un texte diffusé le 27 mars 2017 et intitulé « Pour qui voter le 23 avril 2017 ? » :

http://www.pardem.org/presidentielle-2017/647-pour-qui-voter-le-23-avri…

Le débat télévisé du 4 avril sur les chaînes BFMTV et CNews, avec les onze candidats du premier tour de la présidentielle, aura été relativement bien réussi et très utile. Nous en avons tiré une analyse dans un texte diffusé le 6 avril et intitulé « Après le débat du 4 avril pour qui voter ? » :

http://www.pardem.org/presidentielle-2017/654-apres-le-debat-du-4-avril…

Les seuls candidats pour lesquels le Pardem aurait pu éventuellement appeler à voter le 23 avril sont Messieurs Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan ou Mélenchon. Ils manifestent, chacun à leur manière, des intentions de reconquête de notre souveraineté, certains affirment vouloir sortir de l’euro et/ou de l’Union européenne, ou de l’OTAN. Nous avons donc analysé en profondeur la démarche et les programmes de ces quatre candidats pour vérifier qu’ils ont bien pris la dimension des problèmes à résoudre et de ce qu’il faut faire, qu’ils ciblent bien le principal pour gagner, que voter pour eux serait faire un pas vers la démondialisation et la sortie de la crise pour les Français. Nous avons rédigé une analyse complète du programme de chacun d’eux que nous vous invitons à lire :


Le résultat est négatif. Nous ne pouvons appeler à voter pour aucun d’entre eux, leurs programmes ne sont pas à la hauteur. Quel que soit le vainqueur, la France ira dans une nouvelle impasse. Et ceci quelles que soient les émotions fugaces de la campagne, qui très deviendront grimaces.
 


Nous appelons à voter carton rouge !
 
Voter c’est choisir. Mais que faire lorsqu’il n’existe aucun véritable choix ? Certes, on peut s’abstenir. Pour autant, l’abstention n’est pas la solution la plus efficace car elle ne porte aucune exigence politique, elle n’est qu’un retrait, un abandon, elle est passive, ce n’est pas un engagement. Il faut donc parvenir à voter pour manifester une volonté, mais sans s’exprimer pour un candidat car aucun ne convient. Il reste l’hypothèse du vote blanc. C’est une possibilité mais elle n’a pas notre préférence car cet acte manquerait de contenu politique. Certes, un grand nombre de votes blancs donnerait un signal que quelque chose ne va pas dans notre démocratie. Mais la diversité des motivations conduisant au vote blanc ne peut constituer une base sur laquelle se rassembler après les élections.

C’est pourquoi nous choisissons le carton rouge (comme en sport quand l’arbitre sort du terrain le joueur qui a fait une faute grave).


Les objectifs du vote carton rouge
 
Ils sont de provoquer et de rendre visibles trois phénomènes porteurs d’avenir :
 


1.- Délégitimer le futur vainqueur de l’élection présidentielle

Un président mal élu (avec moins de 50% des inscrits) verra ses possibilités de nuisances réduites. Les effets d’un vote carton rouge massif seront immédiats dans de multiples domaines. D’abord, le pouvoir, quel qu’il soit, ne pourra pas appliquer entièrement, sereinement et rapidement son programme. Ensuite, sur le plan politique, la décomposition politique nécessaire s’accélèrera, obligeant les partis et les hommes providentiels du moment à réviser leurs conceptions ou à faire autre chose. Enfin, sur le plan institutionnel, le vote carton rouge sera un acte politique majeur de rejet de tout le système politique actuel et d’exigence d’un renouvellement profond. Un nouveau rapport de force sera créé sur une exigence antisystème. En délégitimant le résultat de cette élection, des conditions nouvelles et plus favorables auront été créées pour les mobilisations populaires.


2.- Transférer la légitimité au peuple

Avec un vote carton rouge massif la légitimité changera de camp. ce sont les citoyens, comme en 1936, grâce au front populaire qu’ils sauront bâtir, qui auront la clé de la libération de la France. Le message sera clair pour tout le monde : c’est dans la démocratie de base, directe, dans les mobilisations populaires que les solutions seront trouvées aux difficultés de la France. La démocratie, en effet, ne se réduit pas aux élections. La majorité électorale ne représente pas tout le peuple. A fortiori quand le taux d’abstentions, de blancs et de nuls devient majoritaire, car la démocratie n’est pas de l’arithmétique. Dans le cas de la mise en minorité du vainqueur (par rapport aux inscrits), la légitimité électorale s’effacera. Une autre légitimité apparaîtra, celle du peuple mobilisé pacifiquement.
 


3.- Voter pour la démondialisation

Le candidat du Parti de la démondialisation à l’élection présidentielle, Jacques Nikonoff, n’a pas obtenu les 500 parrainages requis. Censuré dans les grands médias, comme d’autres candidats, il n’a pas pu faire connaître son programme et ses idées aux Français. Comme aucun des candidats présents au premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril, n’a un programme et une stratégie à la hauteur, voter carton rouge reviendra à voter Nikonoff. Il est le seul à porter les ruptures nécessaires avec l’ordre néolibéral mondial :

  • Reconquérir la souveraineté de la France en sortant à la fois, unilatéralement et immédiatement, de l’OTAN, de l’euro, de l’Union européenne, du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale du commerce.
  • Mettre un terme au libre-échange en prenant des mesures protectionnistes.
  • Asphyxier la globalisation financière en commençant à démanteler, en France, les marchés financiers.
  • Éliminer le chômage et la précarité.

Aucun autre candidat ne veut démondialiser. Quel que soit le vainqueur, il entraînera la France dans une nouvelle impasse.
 


Signez l’appel à voter carton rouge le 23 avril !

 

 

  • Voter carton rouge c’est voter pour la démondialisation !
  • Voter carton rouge c’est voter pour le peuple !
  • Voter carton rouge c’est voter pour la France !

     

 
Nous appelons à la constitution de « brigades du carton rouge »

Organisées localement, elles mèneront des campagnes explicatives pour appeler les citoyens à voter carton rouge. Les brigadistes iront sur les marchés, à la porte des entreprises, organiseront des réunions publiques. La campagne du carton rouge est lancée immédiatement. Le Pardem mettra des tracts et affiches à disposition, il ouvre ce jour une liste d’inscription sur son site Internet.

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