Jacques Nikonoff candidat "hors-système" à la présidentielle

Jacques Nikonoff est candidat à la présidence de la République.

La date du 29 mai pour l’annoncer ne doit rien au hasard. C’est, en effet, l’anniversaire de la victoire du NON au référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen (TCE) à laquelle Jacques Nikonoff a largement contribué. Une victoire qui avait sonné comme un coup de semonce pour le système euro-libéral. Mais une victoire dont les Français ont été privés par le coup d’État parlementaire orchestré par la plupart des députés et sénateurs de droite, du centre, du Parti socialiste et des Verts. Car le congrès, en adoptant le Traité de Lisbonne en 2008, plaçait encore davantage la France sous tutelle du système de l’Union européenne, institutionnalisant et même constitutionnalisant les politiques néolibérales.

La candidature de Jacques Nikonoff à l’élection présidentielle s’inscrit dans la continuité du combat du NON au TCE.

Les élections de 2017 sont l’occasion de ranimer, en France, un puissant mouvement de rejet de la mondialisation néolibérale, pour la démondialisation citoyenne.

Les politiques néolibérales de mondialisation, qui s’abattent depuis plus de trois décennies sur notre pays, ont atteint partiellement leur but : élimination de la souveraineté de la France, persistance d’un chômage de masse et de la précarité maintenus volontairement à un haut niveau par la mise en place du libre-échange et de la globalisation financière, choix de la mise sous tutelle des finances publiques par les marchés financiers, destruction progressive et hypocrite des services publics, de la Sécurité sociale et du Code du travail. C’est le démantèlement de la République et l’euro-régionalisation, notamment par les lois dites de décentralisation qui, en réalité, visent à éliminer les communes et les départements.

Pour empêcher toute possibilité de sortir de ce piège, les deux forces politiques principales, la droite et le Parti socialiste, ont encastré avec enthousiasme la France dans des institutions multilatérales dont le seul objet est de garantir l’ordre néolibéral mondial. Les forces secondaires, à la droite de la droite et à la gauche de la gauche, s’accommodent de cette situation et refusent, quelles que soient leurs déclarations parfois fracassantes, d’engager le combat pour que la France sorte, rapidement et unilatéralement, de ce système destructeur pour les peuples.

À l’opposé, le programme que porte Jacques Nikonoff est une sortie de toute urgence de l’OTAN, du FMI, de l’OMC, de la Banque mondiale, de l’euro et de l’Union européenne.

Tel est bien l’enjeu principal des élections de 2017 : permettre l’expression dans les urnes du courant d’idées anti-mondialisation existant dans la société et faire émerger un puissant mouvement citoyen pour la démondialisation, pour bâtir un autre monde, plus juste, plus fraternel et plus solidaire, débarrassé de la guerre commerciale mondiale et de la concurrence entre les peuples. Une démondialisation citoyenne libérant le peuple français de l’ordre néolibéral mondial.

C’est pourquoi Jacques Nikonoff appelle à la constitution d’un rassemblement pour la démondialisation. Il invite les citoyens prêts à se mobiliser à se faire connaître. Les millions de personnes qui, depuis des années, s’abstiennent, votent blanc ou nul, par dégout de la classe politique ou refus du système, ont désormais leur candidat. Jacques Nikonoff s’adresse aussi aux Français qui pourraient succomber aux discours faussement radicaux de Madame Le Pen et de Monsieur Mélenchon. Ces candidats opportunistes et sans véritable programme politique entraînent les Français dans l’impasse. Loin de vouloir rompre avec le système comme ils le prétendent, ils le servent car ils ne remettent jamais en cause ses fondements, ils ne veulent pas sortir de l’ordre néolibéral mondial.

Ainsi, de fait, Jacques Nikonoff sera aussi un candidat anti-Le Pen et anti-Mélenchon.

Au contraire de la caste politique, Jacques Nikonoff est à la fois un authen­tique homme du peuple et un homme d’État. Il peut se pré­valoir d’une expérience réelle du travail : il a été ouvrier, chô­meur, travailleur social auprès de jeunes en difficulté... Devenu énarque, il a été le représentant de la Caisse des dépôts aux États-Unis pendant plusieurs années, il est actuellement universitaire.

La diversité de son parcours est marquée par un engagement constant en faveur des intérêts du peuple, des classes dominées, et en particulier contre le chômage et la précarité. Jacques Nikonoff n’a jamais succombé aux sirènes de la pensée unique et du politiquement correct, il ne cherche ni place ni honneurs. En 2005, comme président de l’association Attac, il a joué un rôle de tout premier plan dans la victoire du NON au TCE. Il a choisi de se situer hors du système de la classe politique. Sa candidature à l’élection présidentielle est le prolongement de ses combats de toujours.

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