La guerre commerciale permanente


Jacques Nikonoff était invité au Journal télévisé du Russia Today, sur la "guerre commerciale".

La rencontre à Washington, le 25 juillet 2018, entre Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et le président américain Donald Trump, à propos du commerce international, fait couler beaucoup d’encre. Pour les uns, Monsieur Trump aurait gagné sur toute la ligne. Pour les autres, comme le pathétique Alexander Winterstein, porte-parole de la Commission européenne, c’est une « victoire », un « grand jour pour l'Europe ». Pourtant, selon Washington, l’agriculture ferait partie de l’accord, alors que Bruxelles affirme que ce n’est pas le cas. Bref, personne n’y comprend rien, ou fait semblant de ne pas comprendre !
 
Pour y voir clair à travers ce rideau de fumée, il faut revenir aux leçons de l’histoire économique en matière de commerce international. Elles sont limpides. Selon les périodes et les pays, en fonction du contexte, les classes dirigeantes pratiquent tantôt le libre-échange et tantôt le protectionnisme selon leurs intérêts du moment. Il n’y a rien de plus ridicule de considérer que les gentils seraient les libre-échangistes alors que les méchants seraient les protectionnistes. Libre-échange et protectionnisme sont les deux faces de la même médaille de la guerre commerciale suscitée par le capitalisme néolibéral.
 
Invité au Journal télévisé du Russia Today, Jacques Nikonoff, président du Parti de la démondialisation, a montré comment sortir de cette impasse : passer de la concurrence acharnée entre les continents, les pays, les peuples, à la coopération sur une base d’égalité et d’équilibre.