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Michèle DESSENNE
Michèle Dessenne est née en banlieue parisienne. Elle a vécu à Fontenay-sous-Bois dans le Val de Marne puis à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Elle est issue d’une famille d'ouvriers et d'employés, communistes et syndicalistes. Son père, avant de bénéficier de l’ascenseur social des Trente Glorieuses, est ajusteur, et sa mère employée à la Sécurité sociale puis mère au foyer.
Elle a 15 ans en mai 1968, et y puise l'énergie du collectif et la force de la révolte. Elle s'engage avec enthousiasme dans le mouvement lycéen. Titulaire du bac, étudiante à l'Université Paris VIII Vincennes et salariée intérimaire dans une période durant laquelle trouver du travail était simple et rapide, elle occupe successivement des emplois de vendeuse, caissière, employée de bureau, secrétaire, ouvrière, animatrice dans une maison des jeunes et de la culture, monitrice de colonie de vacances et en centres de loisirs, enquêtrice à l'INED.
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Yvan YONNET
Yvan Yonnet est né à Épinay-sur-Odon (Calvados), habite toujours ce département et y travaille. Après l’obtention d’un baccalauréat en électrotechnique et 8 ans passés dans l'industrie comme dépanneur en matériaux de soudure, il est embauché à EDF comme releveur de compteur. Après 2 années de relève, il devient monteur électricien pour les raccordements aériens et souterrains.
C'est dans cette période qu'il découvre les réformes de structures qui vont démonter l'entreprise EDF-GDF. C'est ce qui le mènera à prendre sa carte à la CGT, syndicat majoritaire à 70% à cette époque sur le Calvados.
Puis arrive le conflit de décembre 1995 où le site de Caen est en première ligne et entame une grève qui durera 5 semaines. Le plan Juppé de réforme des retraites sera mis au placard comme celui qui l'a écrit. S'en suivront 3 années comme permanent au syndicat CGT EDF de Caen comme secrétaire à l’organisation jusqu'à la signature par la CGT de l'accord sur les 35 h qui sonnera la fin de son appartenance à ce syndicat. Cet accord prévoyant, entre autres, la suppression de 3 500 postes, le blocage des salaires sur 3 ans et l'ouverture des agences le samedi sans indemnité d'astreinte.
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François VANNIER
François VANNIER est né à Alençon en 1984 où sa famille travaille dans les Procédures de Sauvegarde de Justice pour Mineur (ordonnance de 1945) et, l’entreprenariat dans le milieu littéraire.
Il obtient le bac Économique et Social en 2004. Poursuivant des études supérieures, il valide une licence AES (Administration Économique et Social), à l’Université de Nantes (comptabilité d'entreprise et des administrations publiques, droit, études des systèmes socioéconomiques), et une maîtrise d'analyse statistique en économie. Son mémoire porte sur la politique énergétique et environnementale dans le cadre de l'Union européenne, traitant des moyens de production et des niveaux de consommations énergétiques. Il passe un Brevet professionnel d'électricien du bâtiment, dans le cadre d’un DIF.
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Patrick SERRES
Patrick Serres est originaire de La Réole en sud Gironde. Il est l'aîné d'une famille très modeste de deux enfants. Son père est artisan coiffeur à Barsac, petite ville située dans la zone d'appellation du Sauternais, le vin blanc liquoreux unique au monde. Coiffeur pour hommes, car à l'époque dans les petites localités la coiffure reste unisexe. Sa mère est ouvrière dans une usine de fabrication de chaussures. La famille est très modeste mais l'Éducation nationale permet heureusement l'accès de tous à l'école.
Ses grands-parents maternels sont fermiers en sud Gironde, milieu rural de petites exploitations agricoles, et comme beaucoup dans ce secteur, ils font de la polyculture et vivent pratiquement en autarcie. Le travail est harassant, ne paye guère et il est nécessaire de produire l'essentiel des besoins de la consommation familiale. Seul le samedi, jour de marché à La Réole, permet d'aller acheter quelques produits secs et de la viande de bœuf parfois.
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Patricia SAINT-GEORGES
Patricia Saint-Georges naît à Versailles dans les Yvelines. Son père, qui n’a pas fait grand-chose de sérieux jusque-là, se fait admettre dans un régiment de cavalerie en août 1939 et participe à la défense de Saumur. Sa femme le rejoint, traversant la France à bicyclette.
En hiver 1942, le couple s’enfuit en Angleterre, via l’Espagne. Son père s’engage auprès de de Gaulle. À la fin de la guerre, la famille se retrouve à Versailles, les parents se séparent. Sa mère, anglaise, trouve un poste de procès-verbaliste à l’UNESCO, ce qui lui permet d’élever deux enfants. L’univers familial est donc féminin, sur trois générations ce sont les femmes qui gagnent les sous. Pas d’engagement politique dans la famille.
Après le baccalauréat lettres, Patricia suit pendant trois ans les cours du Centre de la rue Blanche en classe de comédie. Les spectacles du TNP de Jean Vilar la fascinent et elle n’imagine pas de métier plus passionnant. Elle le pratique pendant dix ans, uniquement au théâtre. Elle s’étonne d’être payée pour une activité si merveilleuse. Le chômage et son manque d’aptitude à courtiser ceux qui auraient pu la faire travailler la contraignent à abandonner. Une année de secrétariat la rassure sur ses capacités à survivre et la dégoûte à tout jamais du travail de bureau.